16 mars 2008
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Épernay
Slam : des Sparnaciens parmi l'élite
ALBERT a découvert le slam au printemps des poètes, l'année dernière. Informaticien dans une entreprise de métallurgie, il est immédiatement tombé sous le charme de cet art d'expression oral, qui se pratique sous la forme de rencontre et de joutes oratoires. « J'ai découvert le slam lors des printemps des poètes l'année dernière. J'ai été conquis par cet art qui offre une grande liberté dans l'écriture », lance-t-il. Il pratique à côté plusieurs sports. Histoire de faire marcher la tête et les jambes.
Albert a participé samedi dernier, à la médiathèque d'Epernay, à l'atelier proposé par Slam Tribu, des adeptes chevronnés de ce mouvement incandescent. Plein de fougue et d'énergie.
Le samedi 29 mars, il participera au tournoi comptant pour le championnat de France de slam dont la finale aura lieu en mai prochain à Bobigny.
« Le slam connaît un gros succès dans la capitale du champagne. Et il réunit tous les publics et toutes catégories sociales. Les gens viennent pour dire des choses à leur manière. Il peut y avoir de la poésie, de l'humour, de la tendresse. Mais il n'est pas tenu dans une forme figée. C'est un rendez-vous qui n'est pas académique », explique Selecta Seb, le président du collectif Slam Tribu qui travaille à la médiathèque de Reims où il a mis en place des ateliers de lecture.
À la médiathèque, l'atelier du collectif a fait un « tabac ». « Il existe un bon potentiel de slameurs à Épernay où les gens commencent à prendre goût aux tournois. L'important n'est pas de juger le slameur mais le contenu du texte », lance Selecta seb.
Joutes oratoires
Le public a eu la chance de découvrir quelques « pointures » en la
matière, comme Barcella, le champion de France de slam 2007.
Mais tous les participants ont fait forte impression. Dans l'originalité des textes, le foisonnement des images, la force des mots ou des jeux de mots, mais aussi dans le rythme.
Selecta Seb a rappelé l'histoire du slam, né en 1984 lorsque Marc Smith, entrepreneur en bâtiment et poète, mit en place un jeu de poésie dans un club de jazz à Chicago.
Il cherchait à donner à donner un nouveau souffle aux scènes ouvertes de poésie, en faisant participer le public aux scènes.
Son but était de créer une mise en scène ludique, pour améliorer la qualité du spectacle, mais aussi de mettre à mal la notion de contrainte dans la poésie.
Quelques personnes, membres d'un jury arbitraire, exprimaient leur goût subjectif.
Il a suscité un engouement populaire qui s'est propagé à New York puis dans le monde entier.
En Champagne-Ardenne, cet art oratoire se développe sous l'impulsion de Slam Tribu qui intervient dans toute la région et même dans le Grand-Est depuis 2005.
« Le 29 mars, un jury désignera une équipe de quatre slameurs qui participera à la finale de Bobigny », explique Selecta Seb.
Albert participera bien sûr à ces joutes oratoires qui lui permettent d'écrire sans contraintes de formes. « J'ai déjà une vingtaine de textes en stocks et je continue à en écrire », commente-t-il.
De jolis exercices de style.
Jean Batilliet
Samedi 29 mars à 20 h 30, « Tournoi slam de poésie » au café Le Central, 1 place de la République. Entrée libre. Inscriptions au tournoi à partir de 20 h 30.
Slam : des Sparnaciens parmi l'élite
ALBERT a découvert le slam au printemps des poètes, l'année dernière. Informaticien dans une entreprise de métallurgie, il est immédiatement tombé sous le charme de cet art d'expression oral, qui se pratique sous la forme de rencontre et de joutes oratoires. « J'ai découvert le slam lors des printemps des poètes l'année dernière. J'ai été conquis par cet art qui offre une grande liberté dans l'écriture », lance-t-il. Il pratique à côté plusieurs sports. Histoire de faire marcher la tête et les jambes.
Albert a participé samedi dernier, à la médiathèque d'Epernay, à l'atelier proposé par Slam Tribu, des adeptes chevronnés de ce mouvement incandescent. Plein de fougue et d'énergie.
Le samedi 29 mars, il participera au tournoi comptant pour le championnat de France de slam dont la finale aura lieu en mai prochain à Bobigny.
« Le slam connaît un gros succès dans la capitale du champagne. Et il réunit tous les publics et toutes catégories sociales. Les gens viennent pour dire des choses à leur manière. Il peut y avoir de la poésie, de l'humour, de la tendresse. Mais il n'est pas tenu dans une forme figée. C'est un rendez-vous qui n'est pas académique », explique Selecta Seb, le président du collectif Slam Tribu qui travaille à la médiathèque de Reims où il a mis en place des ateliers de lecture.
À la médiathèque, l'atelier du collectif a fait un « tabac ». « Il existe un bon potentiel de slameurs à Épernay où les gens commencent à prendre goût aux tournois. L'important n'est pas de juger le slameur mais le contenu du texte », lance Selecta seb.
Joutes oratoires
Le public a eu la chance de découvrir quelques « pointures » en la
matière, comme Barcella, le champion de France de slam 2007.
Mais tous les participants ont fait forte impression. Dans l'originalité des textes, le foisonnement des images, la force des mots ou des jeux de mots, mais aussi dans le rythme.
Selecta Seb a rappelé l'histoire du slam, né en 1984 lorsque Marc Smith, entrepreneur en bâtiment et poète, mit en place un jeu de poésie dans un club de jazz à Chicago.
Il cherchait à donner à donner un nouveau souffle aux scènes ouvertes de poésie, en faisant participer le public aux scènes.
Son but était de créer une mise en scène ludique, pour améliorer la qualité du spectacle, mais aussi de mettre à mal la notion de contrainte dans la poésie.
Quelques personnes, membres d'un jury arbitraire, exprimaient leur goût subjectif.
Il a suscité un engouement populaire qui s'est propagé à New York puis dans le monde entier.
En Champagne-Ardenne, cet art oratoire se développe sous l'impulsion de Slam Tribu qui intervient dans toute la région et même dans le Grand-Est depuis 2005.
« Le 29 mars, un jury désignera une équipe de quatre slameurs qui participera à la finale de Bobigny », explique Selecta Seb.
Albert participera bien sûr à ces joutes oratoires qui lui permettent d'écrire sans contraintes de formes. « J'ai déjà une vingtaine de textes en stocks et je continue à en écrire », commente-t-il.
De jolis exercices de style.
Jean Batilliet
Samedi 29 mars à 20 h 30, « Tournoi slam de poésie » au café Le Central, 1 place de la République. Entrée libre. Inscriptions au tournoi à partir de 20 h 30.
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