Selecta Seb était en Hongrie les 22 et 23 avril derniers pour faire découvrir le slam francophone...
Selecta Seb était en Hongrie les 22 et 23 avril derniers pour faire découvrir le slam francophone... Scander, Slammer, Déclammer Votre Demain | |
Pour jouer encore avec les dix mots de la Semaine de la Langue Française, le Service de Coopération de l' Ambassade de France en Hongrie et l'Institut français de Budapest proposent une initiation à un mode d'expression très actuelle : le SLAM pour l'écriture et la SLAM pour la performance scénique. Selecta Seb, du collectif Slam Tribu de Reims www.slamtribu.com animera trois ateliers les mercredi 22 et jeudi 23 avril. |
en IMAGES et en TEXTES !!!!
On est ici pour transformer la vie
C’est le dernier moment où on peut se croiser
Un clic et arrivera tout le bonheur du monde
On doit lutter pour avoir une plus belle vie
On est ici et d’ailleurs dans le même temps
Regarde le ciel et tu verras un joyeux clair de terre
Le monde entier est un théâtre
Dont nous sommes des acteurs et des actrices
On lutte contre les guerres et la discrimination
Nous avons une vision optimiste
Venez avec nous pour un meilleur avenir
Mellah Fatima et Szaszko Agnès de Paszto, Hongrie
Il vivait une femme
Dont le nom était Claire de Tonnerre
Une fois elle a vu le Clair de terre
Elle avait envie si on
Une vision
Elle se transformerait en jeune homme
Génome comme genou !
Imagine j’ai mal au genou
Parce que j’ai joué un jeu nu
Khumm c’est pas la bonne place pour raconter ça !
Imagine je n’ai qu’une seule main
Et demain après l’opération
J’aurais deux mains
Ce n’est pas la bonne place pour raconter ça !
Shadeh Fadi et Reibli Zsofia de Pecs
Mikszáth Kálmán Pásztó
Tajti Flóra
C’est une hsitoire de l’avenir transformé,
Où les choses sont totalement changées.
C’est l’histoire de la Hongrie, de mon pays
Où pour être quelqu’un, on ne doit plus payer.
J’ouvre mes yeux le matin et je vois les choses meilleures,
Quelque chose a changé, parce que je ne pars ailleurs.
Est-ce que c’est ma vision?
Ou ce n’est qu’une illusion?
Je ne sais pas, mais je veux que ce soit réel.
Et pour ça, les gens doivent prendre des décisions
Qui peuvent renouveler le monde.
Oui! C’est le rêve de tout le monde!
Mais ce n’est qu’une histoire imaginée.
Je ne peux que désirer
Qu’un jour ces mots ne soient pas un slam
Mais les paroles magiques qui changent le pays que j’aime.
Mikszáth Kálmán Pásztó
Orosz Melitta
Sourire
J’habite ici dans le capteur de vie
Il n’y a personne qui rit.
Je veux m’enfuir dans un autre pays
Mais tous les génômes m’attachent ici...
Je me souviens de mon enfance, finie
Aujourd’hui, ce monde n’est pas le paradis :
Criminalité, injustice, prostitution ce que
Nous désirons pour les petits?!
J’habite ici, dans le capteur de vie
Il n’y a personne qui rit?
Dans le passage souterrain, une personne qui est assise
Une femme sympathique avec sa valise.
Elle est jeune, pauvre mais jolie
Et elle m’a sourit.
Qu’est-ce qu’elle peut me donner?
Peut-être rien, mais peut-être l’essentiel de la vie.
J’habite ici, dans le capteur de vie
Mais maintenant je sais qu’il n’y a personne qui rit.
Demain, on comence un autre lundi,
En transformant par une petite chose,
Un sourire.
Mikszáth Kálmán Pásztó
Makovnyik Veri
Vivre c’est sentir.
Sentir c’est aimer.
Aimer c’est rêver.
Il ne désirait plus
Que tenir fort ses deux mains
Et deviner ensemble les secrets de demain
Une main froide sur la peau chaleureuse,
Un mot séduit et conduit au destin malheureux
Encore un soir, encore une nuit
Á passer vif dans le lit
Silhouettes noires, ombres gris
Rêves agités se nourrissent de la jalousie
Voix, regards, visages –
Rien n’est plus pour toi.
Non, nous ne serons plus les même
-pas de haine-
On a perdu tous les rêves enfantins
-pas de peine-
Non, nous ne serons plus les mêmes
Transformer la pierre en coeur, c’est impossible
Etre plutôt invisible que compatible
La vie est un tuyau n’importe quel bout tu regardes
Début et fin partent du pareil endroit.
Les souvenirs, les passions
Ne sont plus que des illusions?
Les visions d’avenir, les espoirs -
Rien n’est plus pour moi.
Elle ne désirait plus
Qu’oublier les promesses en l’air
Et rester toute seule avec les mémoires d’hier
Rêver c’est atteindre
Atteindre c’est se perdre
Se perdre c’est mourir
Slam sur le thème de demain, le 23 avril 2009
à l’Institut français de Budapest
Version 1
Comment je désire d’être ailleurs…
De jó is lenne máshol lenni!
Quelque part où je trouve le bonheur pérenne
Valahol, ahol tartós a boldogság,
Avec quelqu’un à qui je suis compatible.
Valakivel, aki illik hozzám.
Pourquoi il n’existe pas un capteur d’amour ?
Miért nincs egy szerelem-érzékelőm?
Certains le cherchent sur internet
Van, aki a neten keresi,
Et pensent qu’un clic peut leur aider à trouver
És azt hiszi, hogy egy kattintás elég, hogy meglelje,
Ce qu’ils veulent.
Amit akar.
C’est ridicule !
Nagyon bizarr!
Je veux vivre loin de tout ça !
Jó lenne ezektől távol élni!
Dans les montagnes, dans la nature pure
A hegyekben, a tiszta természetben,
Que la civilisation n’a pas encore transformé !
Amit még nem ért el a civilizáció!
Je veux vivre très loin d’ici,
Jó lenne innen nagyon távol lenni,
Même sur la Lune !
Akár a Holdon is!
La vision du clair de terre,
A Föld fényének látványa
Ça, je l’aimerais de cette distance !
Ilyen távolságból még tetszene is.
Je veux vivre très loin d’ici, dès demain
Jó lenne innen nagyon távol lenni, már holnaptól,
Avec mon amour,
A szerelmemmel valahol,
Quelque part où notre bonheur
Ahol a boldogságunk éppoly
Serait infini, comme un génome.
Végtelen, mint egy DNS.
Version 2 (Mélange)
Comment je désire d’être ailleurs…
Valahol, où je trouve le bonheur pérenne
Valakivel, aki illik hozzám.
Pourquoi il n’existe pas un capteur d’amour ?
Certains le cherchent sur internet
Et pensent hogy egy kattintás elég, hogy meglelje,
Amit akar.
Nagyon bizarr !
Je veux vivre loin de tout ça !
A hegyekben, a tiszta természetben,
Que la civilisation n’a pas encore transformé !
Jó lenne innen nagyon távol lenni,
Akár a Holdon is!
La vision du clair de terre,
Ilyen távolságból még tetszene is.
Je veux vivre très loin d’ici, dès demain
A szerelmemmel valahol,
Où notre bonheur
Serait infini, comme un génome.
Textes écrits par Bold Altmaa (Ági) et Varga Borbála (Bori)
Lycée Léowey Klara de Pecs
J’ai rien á boire, rien á manger
Je me plains des choses qu’on peut pas arranger
La banlieue aussi fait partie de la ville, isolée comme une île
T’y vois des dealers, des dames et des gangs
Si tu ne leur plait pas ça sera vite bang bang
écoute mon pote, tu dis n’importe quoi
mais c’est pas toi qui fait les lois
c’est la vérité qui nous a fait changer d’idée
Ca transforme les sentiments pour la pérennité
Mon chien pisse sur tout ce que je désire
Ma mère est toujours au travail c’est le pire
l’arc-en-ciel ici, ce n’est qu’une vision,
Ici il n’y a pas de saisons.
Tu regardes les nouvelles sur l’Internet, clic,
mais derrière moi
il y a toujours des flics
Le métro est notre bateau, les HLM nos châteaux
Pour nous l’avenir est cauchemar
et notre devoir,
c’est d’obéir á ceux qui
le bouffent.
Lycée Vörosmarty de Budapest
Demain.
Casse-toi,
et laisse-moi par terre d’où je viens
toi et tout ca me fait rien,
moi, je me sens bien
mais sais-tu ce qui se passera demain ?
Je me transformerai-
Ca sera un clic, et je te quitte,
je quitte ma vie,
mais après qui gagnera le prix?
Quoi seront dites, quoi seront faites?-
avoir une vision de me revoir, c’est absolument bête.
Il faut que tu saches que je ne suis pas compatible,
je ne l’ai jamais été
je ne veux pas te garder.
Mes sentiments sont dans mes génomes
après une année et demi, j’ai oublié mon prénom.
Tu m’as dit que je désirais quelqu’un meilleur,
je peux te dire ce qui se passera par coeur:
Je te quitte, je quitte ma vie,
alors après ça sera moi, qui gagnera le prix.
Turi Daniel