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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 14:32

Selecta Seb était en Hongrie les 22 et 23 avril derniers pour faire découvrir le slam francophone...

Scander, Slammer, Déclammer Votre Demain

Pour jouer encore avec les dix mots de la Semaine de la Langue Française, le Service de Coopération de l' Ambassade de France en Hongrie et l'Institut français de Budapest proposent une initiation à un mode d'expression très actuelle : le SLAM pour l'écriture et la SLAM pour la performance scénique.
Selecta Seb, du collectif Slam Tribu de Reims www.slamtribu.com animera trois ateliers les mercredi 22 et jeudi 23 avril.


L'atelier pour les lycéens a été très apprécié - quatre établissements représentés dont 3 hors de Budapest qui avaient fait spécialement le déplacement !
en IMAGES et en TEXTES !!!!








On est ici pour transformer la vie

 

C’est le dernier moment où on peut se croiser

 

Un clic et arrivera tout le bonheur du monde

 

On doit lutter pour avoir une plus belle vie

 

On est ici et d’ailleurs dans le même temps

 

Regarde le ciel et tu verras un joyeux clair de terre

 

Le monde entier est un théâtre

 

Dont nous sommes des acteurs et des actrices

 

On lutte contre les guerres et la discrimination

 

Nous avons une vision optimiste

 

Venez avec nous pour un meilleur avenir

 

 

Mellah Fatima et Szaszko Agnès de Paszto, Hongrie

 

 




Il vivait une femme

 

Dont le nom était Claire de Tonnerre

 

Une fois elle a vu le Clair de terre

 

Elle avait envie si on

 

Une vision

 

Elle se transformerait en jeune homme

 

Génome comme genou !

 

Imagine j’ai mal au genou

 

Parce que j’ai joué un jeu nu

 

Khumm c’est pas la bonne place pour raconter ça !

 

Imagine je n’ai qu’une seule main

 

Et demain après l’opération

 

J’aurais deux mains

 

Ce n’est pas la bonne place pour raconter ça !

 

 

Shadeh Fadi et Reibli Zsofia de Pecs

 


 

Mikszáth Kálmán Pásztó

Tajti Flóra

 

 

C’est une hsitoire de l’avenir transformé,

Où les choses sont totalement changées.

C’est l’histoire de la Hongrie, de mon pays

Où pour être quelqu’un, on ne doit plus payer.

 

J’ouvre mes yeux le matin et je vois les choses meilleures,

Quelque chose a changé, parce que je ne pars ailleurs.

Est-ce que c’est ma vision?

Ou ce n’est qu’une illusion?

 

Je ne sais pas, mais je veux que ce soit réel.

Et pour ça, les gens doivent prendre des décisions

Qui peuvent renouveler le monde.

Oui! C’est le rêve de tout le monde!

 

Mais ce n’est qu’une histoire imaginée.

Je ne peux que désirer

Qu’un jour ces mots ne soient pas un slam

Mais les paroles magiques qui changent le pays que j’aime.




Mikszáth Kálmán Pásztó

Orosz Melitta

 

 

 

Sourire

 

J’habite ici dans le capteur de vie

Il n’y a personne qui rit.

Je veux m’enfuir dans un autre pays

Mais tous les génômes m’attachent ici...

Je me souviens de mon enfance, finie

Aujourd’hui, ce monde n’est pas le paradis :

Criminalité, injustice, prostitution ce que

Nous désirons pour les petits?!

J’habite ici, dans le capteur de vie

Il n’y a personne qui rit?

Dans le passage souterrain, une personne qui est assise

Une femme sympathique avec sa valise.

Elle est jeune, pauvre mais jolie

Et elle m’a sourit.

Qu’est-ce qu’elle peut me donner?

Peut-être rien, mais peut-être l’essentiel de la vie.

J’habite ici, dans le capteur de vie

Mais maintenant je sais qu’il n’y a personne qui rit.

Demain, on comence un autre lundi,

En transformant par une petite chose,

Un sourire.

 



Mikszáth Kálmán Pásztó


Makovnyik Veri

 

Vivre c’est sentir.

Sentir c’est aimer.

Aimer c’est rêver.

 

Il ne désirait plus

Que tenir fort ses deux mains

Et deviner ensemble les secrets de demain

 

Une main froide sur la peau chaleureuse,

Un mot séduit et conduit au destin malheureux

Encore un soir, encore une nuit

Á passer vif dans le lit

Silhouettes noires, ombres gris

Rêves agités se nourrissent de la jalousie

Voix, regards, visages –

Rien n’est plus pour toi.

 

Non, nous ne serons plus les même

-pas de haine-

On a perdu tous les rêves enfantins

-pas de peine-

Non, nous ne serons plus les mêmes

 

Transformer la pierre en coeur, c’est impossible

Etre plutôt invisible que compatible

La vie est un tuyau n’importe quel bout tu regardes

Début et fin partent du pareil endroit.

Les souvenirs, les passions

Ne sont plus que des illusions?

Les visions d’avenir, les espoirs -

Rien n’est plus pour moi.

 

Elle ne désirait plus

Qu’oublier les promesses en l’air

Et rester toute seule avec les mémoires d’hier

 

Rêver c’est atteindre

Atteindre c’est se perdre

Se perdre c’est mourir

 


Slam sur le thème de demain, le 23 avril 2009

à l’Institut français de Budapest

 

Version 1

 

Comment je désire d’être ailleurs…

De jó is lenne máshol lenni!

Quelque part où je trouve le bonheur pérenne

Valahol, ahol tartós a boldogság,

Avec quelqu’un à qui je suis compatible.

Valakivel, aki illik hozzám.

 

Pourquoi il n’existe pas un capteur d’amour ?

Miért nincs egy szerelem-érzékelőm?

Certains le cherchent sur internet

Van, aki a neten keresi,

Et pensent qu’un clic peut leur aider à trouver

És azt hiszi, hogy egy kattintás elég, hogy meglelje,

Ce qu’ils veulent.

Amit akar.

C’est ridicule !

Nagyon bizarr!

 

Je veux vivre loin de tout ça !

Jó lenne ezektől távol élni!

Dans les montagnes, dans la nature pure

A hegyekben, a tiszta természetben,

Que la civilisation n’a pas encore transformé !

Amit még nem ért el a civilizáció!

 

Je veux vivre très loin d’ici,

Jó lenne innen nagyon távol lenni,

Même sur la Lune !

Akár a Holdon is!

La vision du clair de terre,

A Föld fényének látványa

Ça, je l’aimerais de cette distance !

Ilyen távolságból még tetszene is.

 

Je veux vivre très loin d’ici, dès demain

Jó lenne innen nagyon távol lenni, már holnaptól,

Avec mon amour,

A szerelmemmel valahol,

Quelque part où notre bonheur

Ahol a boldogságunk éppoly

Serait infini, comme un génome.

Végtelen, mint egy DNS.

 

 

 

 

 

 

Version 2 (Mélange)

 

Comment je désire d’être ailleurs…

Valahol, où je trouve le bonheur pérenne

Valakivel, aki illik hozzám.

 

Pourquoi il n’existe pas un capteur d’amour ?

Certains le cherchent sur internet

Et pensent hogy egy kattintás elég, hogy meglelje,

Amit akar.

Nagyon bizarr !

 

Je veux vivre loin de tout ça !

A hegyekben, a tiszta természetben,

Que la civilisation n’a pas encore transformé !

 

Jó lenne innen nagyon távol lenni,

Akár a Holdon is!

La vision du clair de terre,

Ilyen távolságból még tetszene is.

 

Je veux vivre très loin d’ici, dès demain

A szerelmemmel valahol,

Où notre bonheur

Serait infini, comme un génome.

 

 

 

Textes écrits par Bold Altmaa (Ági) et Varga Borbála (Bori)


Lycée Léowey Klara de Pecs

 

J’ai rien á boire, rien á manger
Je me plains des choses qu’on peut pas arranger

La banlieue aussi fait partie de la ville, isolée comme une île

T’y vois des dealers, des dames et des gangs

Si tu ne leur plait pas ça sera vite bang bang

écoute mon pote, tu dis n’importe quoi

mais c’est pas toi qui fait les lois

c’est la vérité qui nous a fait changer d’idée

Ca transforme les sentiments pour la pérennité

Mon chien pisse sur tout ce que je désire

Ma mère est toujours au travail c’est le pire

l’arc-en-ciel ici, ce n’est qu’une vision,

Ici il n’y a pas de saisons.

Tu regardes les nouvelles sur l’Internet, clic,

mais derrière moi

il y a toujours des flics

Le métro est notre bateau, les HLM nos châteaux

Pour nous l’avenir est cauchemar

et notre devoir,

c’est d’obéir á ceux qui

le bouffent.



Lycée Vörosmarty de Budapest

Demain.

 

Casse-toi,

et laisse-moi par terre d’où je viens

toi et tout ca me fait rien,

moi, je me sens bien

mais sais-tu ce qui se passera demain ?

Je me transformerai-

Ca sera un clic, et je te quitte,

je quitte ma vie,

mais après qui gagnera le prix?

Quoi seront dites, quoi seront faites?-

avoir une vision de me revoir, c’est absolument bête.


Il faut que tu saches que je ne suis pas compatible,

je ne l’ai jamais été

je ne veux pas te garder.

Mes sentiments sont dans mes génomes

après une année et demi, j’ai oublié mon prénom.


Tu m’as dit que je désirais quelqu’un meilleur,

je peux te dire ce qui se passera par coeur:

Je te quitte, je quitte ma vie,

alors après ça sera moi, qui gagnera le prix.



Turi Daniel


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commentaires

D
super travail.Vive vous
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