Dans l'union d'Epernay ce jour

Médiathèque : à la découverte du slam

Sébastien Gavignet (Sélecta Seb) et Arnaud Duval (Arnoproblemo) animateurs de scène et d'atelier ont déjà écrit à eux deux plus d'une trentaine de poèmes.

Dans le cadre du printemps des poètes, samedi après-midi, l'association Slam Tribu proposait un atelier d'initiation à l'art du Slam.
Une dizaine de personnes de plus de 15 ans y participait. inscrits au préalable, les participants s'initiaient pour la toute première fois à la poésie urbaine. «C'est un plein succès. La première fois que l'on a fait connaître le Slam à Reims, il y avait beaucoup moins de personnes intéressées», confiait Arnaud Duval.
Pendant près d'une heure, ils ont lu des poèmes de Marguerite Monod et Jacques Prévert. Ensuite, le groupe devait préparer individuellement un poème de 12 lignes sur le thème du printemps, avec ou sans rimes. Le Slam est né à Chicago (Etats-Unis) en 1984. Marc Smith, ouvrier du bâtiment a lancé cette idée en essayant tout pour se faire remarquer jusqu'à prendre des risques pour sa vie et ce, sans succès.
Un jour, il est entré dans un bar. Il a dit au barman «Je vous donne un dollar et vous me laissez parler pendant 3 minutes.». Le slam naissait. Le slam se fait sans musique. C'est un art d'expression oral de la poésie sous forme de tournoi. Plusieurs personnes se retrouvent dans un lieu, et chacun tour à tour va réciter un poème (non pas chanté mais parlé de manière rythmée).
La règle du slam est la suivante : un poème récité égal un verre offert. Un jury est désigné au hasard parmi le public pour sélectionner les poètes qui continueront le tournoi.