Chengdu enslammé !
La création en langue française passe par le slam. En octobre dernier, les Alliances de Chengdu, Wuhan, et Dalian ont ainsi accueilli Slam Tribu, qui a proposé à plus de 200 Chinois francophones un terrain propice à la création en langue française.
« Viendront-ils avec leurs instruments de musique ? » « Comment sonoriser la salle ? » « N’est-ce pas un peu subversif ? » « Nous apprenons le français depuis deux mois, ce n’est pas pour nous ! » « Sans un niveau B1, pour nos étudiants, point de salut pour l’atelier d’écriture ! »
Perplexité, clichés, et préjugés avant l’arrivée de Slam Tribu à Chengdu. C’était avant, bien avant…
La résidence des artistes de Slam Tribu à Chengdu a été une véritable révélation pour le public, les étudiants, les enseignants et les poètes locaux !
Révélation : nous avons découvert tout ce que n’était pas le slam. Ce n’est ni du rap, ni du hip-hop. Même Grand Corps Malade ne fait plus de slam ! Gipsy et Selecta Seb nous ont véritablement pris par la main pour nous accompagner dans leur univers. Ils ont d’abord emmené les enseignants de FLE dans l’univers du slam et les ont convaincus que le niveau de français n’était pas le plus important. Le slam est un art nouveau, ouvert à tous, par principe : il ne nécessite pas d’équipement, ni de bagage linguistique ou littéraire particulier. Avec le slam, on voyage léger. Embarquement immédiat !
Tout d’abord, à l’Université du Sichuan, une conférence sur le slam a permis aux étudiants du département de français d’avoir un aperçu de cet art, originaire des Etats-Unis, qui réunit de plus en plus de Français. Mais, plus que de longs discours, quoi de mieux que « faire » du slam pour le comprendre ? Le thème est lancé : ce sera « la cuisine » ! Tout le monde joue le jeu et se lance malgré l’angoisse de la page blanche, grâce à l’aide bienveillante et rassurante de nos artistes. Puis, restitution sous forme de « tournoi », applaudissements, encouragements, tirage au sort des pseudos dans un chapeau. « Le prochain slameur est une slameueueueueuse ! Applaudissez l’artiste ! » motive le groupe, et chacun vient « dire » son texte. L’émotion est palpable, chacun y met son cœur et ses sentiments. Cuisine du Sichuan, cuisine amoureuse, cuisine familiale, cuisine adrénaline. Les enseignants, eux aussi, s’extasient : les étudiants au niveau de français le plus élevé ne sont pas forcément les meilleurs slameurs. Cela dépend davantage du cœur que l’on y met.
Etonnants et émouvants
Le lendemain, balbutiants, hésitants, mais aussi brillants, les étudiants de l’Alliance française ont tous été étonnants et émouvants. Le thème « la ville » avait été proposé par nos slameurs. Paris, Chengdu, Montréal, villes de rêve, villes de cœur, villes du quotidien, ma ville… Chacun a pu exprimer ses sentiments sous les encouragements du public. Un sentiment de réussite, même lorsque l’on étudie le français depuis à peine quelques mois : fierté de nos enseignants, fierté des étudiants-artistes. De quoi redonner confiance à chacun à propos de son niveau de langue. Car avaler le dictionnaire ne sert à rien pour slamer.
Enfin, une résidence d’artistes ne serait pas complète sans la magie de la rencontre avec les artistes locaux. De nombreux écrivains de Chengdu se réunissent au Baiye1, dans le quartier des Ruelles larges et étroites, pour y partager leurs œuvres avec le public lors de séances arrosées de lectures de poèmes. La visite de Slam Tribu était l’occasion de croiser les visions, de découvrir que, parfois, les poètes chinois sont aussi des slameurs qui s’ignorent ! La barrière de la langue n’était plus qu’un lointain souvenir : le ton, le son, les mots qui claquent, les verres qui trinquent, cela suffisait à créer le sentiment d’une communauté de poètes. L’émotion était là, palpable, au-delà des mots. A tour de rôle, la scène a été partagée entre Français et Chinois, pour une soirée animée par l’écrivain He Xiaozhu et intitulée « Rencontre du rythme et de la voix ». Gipsy et Selecta Seb ont alterné les performances avec celles de Shi Guanghua, Li Yawei, Jimulangge, Liu Hui et Xiao An. Le trio He Xiaozhu–Liu Hui–Shi Guanhua, mimant une discussion à propos de Li Bai, mêlant dialecte du Sichuan et mandarin, tout en y associant un poème du célèbre poète, a impressionné l’assistance par l’émotion et le rythme qu’il dégageait. Mélange des langues, mélange des cultures, simplicité et spontanéité, l’instant slam était là !
http://slamtribuetfenghatatenchine....
www.slamtribu.com
Anne Rulliat
1. Le bar Baiye (Nuit Blanche) a été fondé en 1998 par la poétesse Zhai YongMing et le peintre He Duolin. C’est le lieu de rencontre privilégié des artistes-écrivains, poètes et peintres locaux, mais aussi de la Chine entière.
alain et feng hatat
La résidence des artistes de Slam Tribu à Chengdu a été une véritable révélation pour le public, les étudiants, les enseignants et les poètes locaux.
« Le slam, c’est du troc d’imaginaire poétique »
Questions à Nicole Derda, dite Gipsy, présidente et co-fondatrice de l’association Slam Tribu ; Sébastien Gavignet, dit Selecta Seb, co-fondateur de Slam Tribu ; Feng Hatat, interprète.
Qu’est-ce que le slam ?
Gipsy : Le slam n’est pas un style d’écriture, ni un style de déclamation poétique. Le slam, c’est l’espace-temps et l’espace scénique dans lequel des personnes viennent déclamer leurs poèmes avec leurs mots, leur style, et des règles simples : le texte ne doit pas dépasser trois minutes et ils ne doivent ni être déguisés, ni être accompagnés de musique. C’est-à-dire : le poète, son texte et sa présence au public. Chacun arrive avec son texte écrit, son histoire et son imaginaire, et il l’offre au public. En retour, il va recevoir l’imaginaire poétique des autres. Le slam, c’est du troc d’imaginaire poétique.
Pourquoi une tournée en Chine ?
Selecta Seb : Cela a commencé par une rencontre avec une photographe chinoise installée à Reims, Feng Hatat, qui a filmé une coupe européenne de slam que nous organisions. Elle a été très enthousiasmée et cela a été le point de départ de cette tournée en Chine.
Que retenez-vous des créations des jeunes Chinois ?
Gipsy : Ils arrivent à créer un imaginaire en français d’où ressortent certaines de leurs particularités chinoises, comme les allusions aux saisons, au romantisme imaginaire… Cela nous renvoie, en miroir, à l’imaginaire que la langue française leur donne. Ils rêvent d’une France symbole de liberté, de romantisme, d’histoire, de monuments, de gastronomie. Cela se vit à travers leurs textes. C’est vraiment très particulier, très fort, très riche.
Selecta Seb : On a ressenti dans la création la même énergie qu’avec les jeunes Français. L’envie de partager leurs textes était très forte et très émouvante. Ils ont osé s’exprimer. Ils ont fait un effort colossal de prononciation, d’intonation pour mettre en voix leurs mots et les déclamer avec justesse.
Comment avez-vous ressenti cette langue française en Chine ?
Feng Hatat : J’ai été très surprise, car avec très peu de mots, ils arrivent à s’exprimer en langue française.
Gipsy : On était scotchés. C’était incroyable. Certains avaient seulement deux mois de français derrière eux, et ils ont écrit des textes meilleurs que certains collégiens ou lycéens français avec qui nous avons travaillé.
Selecta Seb : C’était génialissime ! Je pense que la culture chinoise, dans l’imaginaire collectif, est très poétique : les habitudes de poésie semblent plus importantes en Chine qu’en France. Très rapidement, dans les textes, les étudiants ont élaboré des images poétiques très construites. Qu’ils aient peu ou beaucoup de vocabulaire, ils nous ont tous étonnés.
http://vimeo.com/54283726
http://vimeo.com/54758313
http://vimeo.com/55202394
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Festival « Reims Slam d'Europe »
Un voyage à travers les mots
Date de parution: 18.12.2012
Scène ouverte classique, mais aussi pièce numérique et match de poésie, le slam évolue vers de véritables performances.
ECOUTER un Italien dire des textes en allemand, soustitrés en anglais, à un public français : il n'y a sans doute que « Siam d'Europe » pour oser proposer cela. « Certes, il y a la langue. Mais il_y a aussi une recherche poétique, cinétique et visuelle. Mon expression mêle avant-gardisme, lyrisme, futurisme. Je travaille avec des musiciens et des vidéostes. La musique accompagne, souligne le texte », explique, quelques heures avant son entrée én scène, Sergio Garau, artiste slameur italien. Dans son spectacle « lo Game over », de nombreuses références à la vie politique contemporaine. « lo », en italien, c'est « je ». Mais c'est aussi le 0 et le 1 du langage digital. Sa pièce découpée, numérique, binaire, fait ressortir le mal-être de notre époque, avec beaucoup de symboles et d'humour. « Le rire, c'est une arme. Je l'utilise pour faire passer des choses sérieuses. » On s'en rendra compte le soir même à l'Atelier de la Comédie. Précédée d'une prestation bilingue créée par deux Allemands et deux Français, « Unir/Vereinen », le « show » - car c'en est un = de
Sergio-Garau, laisse les spectateurs pantois : c'est du théâtre, du mime, du stand-up et même, parfois, de la rythmique façon « beatboxer »... Sergio Garau invite le spectateur à entrer dans son monde surréaliste. Le public se met à parler italien, à vociférer contre Bêrlusconi, écoute la critique du coûteux et inutile pont de Messine... « Game Over » : le dernier texte sera déclamé sur fond de « jeu de morpion », une grille géante sur laquelle viennent se superposer des images de que...guerre et de bombe atomique. Le lendemain soir, changement de décor. Sur un écran, de vieux films muets montrent un combat de « savate », des chiens lutteurs, des kangourous boxeurs : un prélude au « combat oratoire » de deux équipes de divers pays, un « match européen de poésie » où « tous les coups stylistiques sont permis ». Le public est invité à voter. Vainqueur : le slameur espagnol Dani Orviz. Devant l'impossibilité que ses textes soient sous-titrés, il a fait l'effort de les dire en français, son accent renforçant la musicalité des mots : ajouté à son talent, cette attention a été appréciée des spectateurs.
L'Union
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L'Union
Date de parution: 08.12.2012
Reims Slam d'Europe
Pour faire vivre toutes les langues Reims, terre d'accueil de slameurs, organise un festival qui favorise la diversité culturelle et linguistique entre poètes de toute l'Europe.
« La vitalité de la langue aujourd'hui, elle est européenne, à travers le slam et la poésie. Nous voulons donner au public une image de l'Europe, celle des mots et pas seulement de l'économie et du commerce », explique Sébastien Gavignet, coorganisateur de « Reims Slam d'Europe ». Pour sa 3' édition, la programmation se veut toujours plus novatrice, afin de permettre la démocratie intellectuelle : « On s'est rendu compte qu'on avait un moyen d'expression commun, qui pouvait construire une identité commune : Le slam ! » Des slameurs de tous pays C'est un rassemblement de diversités culturelles, selon la culture traditionnelle de chaque pays et les sonorités propres à chaque langue : « On ne va pas slamer en allemand comme en polonais ou en suédois ! » Justement, n'y a-t-il pas des difficultés, pour le public, à suivre ces textes, en langue originale ? « Il faut voir cela comme une performance. C'est un moment d'expression qui ne dure que 3 minutes. Donner une traduction au spectateur ? On est plus touché par la prestation quand on n'a pas le texte en français », assure S. Gavignet. Seize slameurs, dont sept francophones, sont invités sur le festival, venant de Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Portugal, Slovénie. Invité vedette : Harry Baker, champion du monde de slam cette année. Sa particularité ? « C'est un scientifique. Il écrit des textes sur des sujets sérieux avec un humour au second degré. Il peut aussi bien parler des mathématiques que de l'amour entre dinosaures... » Le slam, qui vient du verbe « claquer », est une forme de poésie qui doit surprendre et réveiller le spectateur. Et il le sera ! Le festival propose plusieurs rencontres : ateliers entre slameurs européens et collégiens, présentation d'un OLNI (Objet lexical non identifié), spectacle performance (spoken-word, du slam en musique), « match de poésie » par équipe « ont va mélanger les règles du sport et du slam... » Enfin, des « scènes ouvertes » offrent à toute personne ayant envie de lire un texte de 3 minutes maximum, la possibilité de se lancer : « Un poème dit, c'est un verre offert ! » Bien entendu, tous les spectacles sont gratuits.
Le programme
Lundi 10 décembre à 19 h 30 au Stalingrad : Before Reims Slam d'Europe
Mardi 11 décembre :
-Ateliers entre slameurs européens et collégiens à la médiathèque Jean-Falala
- 18 h 30 à l'Atelier de la Comédie dp Reims (13, rue du Moulin-Brûlé) : Scène ouverte européenne.
- 20 heures à l'Atelier de la Comédie : « lO Game Over ». Une performance « spoken word » numérique, digitale et binaire de Sergio Garau (Italie).
En, première partie, « Unir/Vereinen », qui mêle personnages et mots franco-allemands.
Mercredi 12 décembre à l'Atelier de la Comédie de Reims : 20 heures : « Versus », un match de poésie européen par équipes avec Mathieu Tercieux (Vj) et « Bruit : Fantôme ».
22 h 30 : Scène ouverte avec slameurs européens et la scène Bruxelloise. Accompagnement de « Bruit : Fantôme ». Entrée libre.
L'Union
Date de parution: 02.12.2012
Les tribulations de Rémois en Chine !
Faire rayonner la culture champardennaise par le biais du slam et de la photo : des Rémois ont entrepris une tournée des Alliances françaises de Chine.
ORGANISER une tournée de slam en Chine... Une idée a priori curieuse : il n'y a pas de slameurs là-bas ! « Feng Hatat, photographe rémoise, souhaitait organiser des expositions dans les antennes de l'Alliance française de plusieurs grandes villes chinoises. De notre côté, nous voulions faire la promotion de la culture française et champardenaise, à travers le slam », explique Sébastien Gavignet, de l'association « Slam Tribu ». Ils ont monté, chacun, un dossier de projet qui a été retenu. « La Région nous a soutenus dans le cadre des échanges et des liens étroits qu'elle, entretient avec la Chine, principalement la province du Sichuan. » Avec Gipsy, la présidente de Siam Tribu, et Alain Hatat, photographe, ils sont partis pour une série de conférences à Chengdu, Wuhan et Dalian, et d'expositions photographiques à Chengdu, Qingdao, Shanghai et Nanjing. Il faut savoir que dans chacune de ces grandes villes chinoises se tient une antenne de l'Alliance française, avec centre de formation, médiathèque, salle de conférences. « Elles y reçoivent toute l'année des artistes, philosophes, écrivains, poètes. » Poésie chinoise et siam français Feng - qui a joué les interprètes - Gipsy et Sébastien sont allés à la rencontre des étudiants et collégiens. Sur une photo, prise à Wuhan (42 élèves par classe...) tous les élèves sont en uniforme. Une chose a frappé nos Rémois : « Les élèves chinois ne sont pas autorisés à prendre la parole en public. Ils se sont révélés lors des ateliers de slam et leurs enseignants les ont découverts sous un autre jour ! » Mais comment faire slamer en français des élèves chinois ?.« Ils ont travaillé avec le vocabulaire qu'ils connaissaient. En slam, quelques mots suffisent pour faire passer l'émotion. » La ville qui a le plus frappé les Gipsy, Seiecta Seb et Feng en touristes...sur la Grande Muraille Rémois : Chengdu ! (célèbre par ses pandas). « Le choc ! Une ville gigantesque (Environ 14 millions d'habitants). De grands espaces, des buildings partout. Le modernisme : les jeunes sont tous munis de portables et tablettes dernier cri, dont ils se servent tout le temps ! Une ville dynamique question culture. » Une soirée a été prévue pour les slameurs rémois au « Baïye » un café littéraire. « Les poètes chinois y proposent tous les mois des rencontres. Dans leur démarche de poésie populaire, ils sont finalement assez proches de l'esprit du slam. » Ils sont revenus avec des tas de films et de photos. « On va préparer un documentaire. Peut-être une expo. » Et un rêve : « Faire venir nos amis poètes chinois à Reims... »
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L’Union
Date de parution: 17.07.2012
Opération « Un été dans la ville »
Déclame ton slam au Cryptoportique
Slameurs français et étrangers déclameront leurs textes au Cryptoportique jeudi soir, à I 9 heures. Des artistes invités par l'association Slam tribu, qui ouvre aussi la scène au public.
REIMS a donné carte blanche à Slam tribu jeudi soir. L'association organise une soirée spectacle-scène ouverte aux jardins du Cryptoportique, place du Forum. Elle a convié plusieurs artistes français et étrangers à déclamer leur texte sur scène dont Ami Karim, de Seine-Saint-Denis, un proche de grand corps malade qui sort aujourd'hui son deuxième album : « Entre les lâches et les héros ». Mais aussi Loubaki, slameur de Seine-Saint-Denis lui aussi ; franco-allemand Patatra triphonique, trio formé en 2011 à Berlin et « Europedien », Nantais gagnants du Grand slam national 2012. Le public convié à slamer sur scène « Nous prendrons également les inscriptions de cinq ou dix slameurs qui seront venus nous voir en tout début de soirée », ajoute Sébastien, membre du Slam Tribu. Et pour cause : ces inconnus monteront eux aussi sur scène. La règle établie ? Pas plus de trois minutes par personne. L'ordre de passage de l'ensemble des participants ? Il sera défini par tirage au sort. Quant à l'heure du rendez-vous ? Cet « apéro slam » se tiendra de 19 heures à 20 h 45. Puis la soirée se poursuivra au café Le Stalingrad, 180, rue de Vesle. Le but final de cette manifestation étant de « donner envie aux gens de connaître le slam », conclut Sébâstien.
De la poésie au collège
L'association Slam tribu, née en juillet 2006, s'investit dans de nombreux projets. Elle organise non seulement des scènes mais utilise aussi le slam comme outil pédagogique. Ainsi intervientelle dans les établissements scolaires, les centres de formation, à la Châmbre de commerce et d'industrie ou encore auprès des personnes handicapées. Très récemment le collectif a animé six ateliers dans six collèges marnais différents aboutissant au &tournoi départemental de Siam qui s'est tenu le 22 mai à la Comédie de Reims. Le collège Claude-Nicolas-Ledoux de Dormans, sorti vainqueur de ce challenge, s'est ainsi qualifié pour le Grand slam national interscolaire qui a eu lieu le 4 juin à Paris. Représentant la Marne, l'équipe de quatre poètes âgés de 14-15 ans a finalement terminé 5' sur huit équipes participantes.
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